Le climat de la terre change, et les municipalités canadiennes sont en première ligne tant pour les répercussions de ce changement que pour les possibilités d’agir. Grâce au programme Municipalités pour l’innovation climatique (MIC), les municipalités font face à ces défis de front, bâtissent des collectivités encore plus résilientes, réduisent les émissions de gaz à effet de serre (GES) et s’adaptent aux changements climatiques.
À ce jour, le programme MIC a versé au-delà de 50 M$ afin de soutenir plus de 320 projets pour l’action climatique locale, a conçu de nouvelles formations et ressources documentaires pour répondre aux défis particuliers et a fourni de l’encadrement et de la formation aux dirigeants locaux. Le présent rapport couvre les activités d’avril 2020 à mars 2021.
RÉSULTATS SUR CINQ ANS
57 M$ approuvés pour soutenir l’action climatique locale
43 M$ distribués directement aux municipalités
7 M$ pour soutenir l’emploi dans les petites villes
186 (sur 322) projets réalisés à ce jour
555 (sur 1 413) événements et activités de sensibilisation et de soutien technique
4 136 (sur plus de 22 000) personnes qui ont tiré profit du programme axé sur le climat
299 heures (sur 628) de formations offertes au personnel local œuvrant contre les changements climatiques
34 (sur plus de 120) ressources de formation élaborées expressément pour les municipalités
385 (sur 798) activités d’assistance technique fournies par le programme MIC et ses partenaires
93 dirigeants municipaux de 82 municipalités et districts régionaux de partout au Canada ont participé au cours sur le leadership climatique pour les représentants élus
78 % des participants au cours ont indiqué avoir amélioré leurs compétences et leurs connaissances en matière de réduction des émissions de GES
81 % ont indiqué avoir amélioré leurs compétences et leurs connaissances en matière d’adaptation aux changements climatiques
Incidence du programme MIC
Collectivités résilientes
Le programme MIC est un succès. L’une de ses plus grandes réalisations réside dans sa capacité à faire avancer les choses à l’échelle locale en ce qui concerne la nécessité pour tous les types de municipalités et secteurs d’atténuer les changements climatiques et de s’y adapter.
Trente-cinq pour cent des municipalités participantes au programme MIC ayant terminé leurs projets d’adaptation ont élaboré un plan d’adaptation, et trois quarts d’entre elles ont commencé à mettre ce dernier en œuvre.
![Deux graphiques circulaires animés montrant le changement du pourcentage des municipalités qui ont un projet de plan d’adaptation et du pourcentage des municipalités mettant en œuvre un plan d’adaptation, au début du programme et à ce jour. Le graphique à gauche indique le pourcentage des municipalités qui ont rédigé un projet de plan d’adaptation; d’abord vert, il passe au bleu à mesure que les chiffres augmentent : au début du programme, 21 % des municipalités avaient un projet de plan d’adaptation, et à ce jour, ce nombre a grimpé à 42 %. Le graphique à droite illustre le pourcentage des municipalités qui mettent en œuvre un plan d’adaptation; d’abord rouge, il passe au pourpre à mesure que les chiffres augmentent : au début du programme, 18 % des municipalités mettaient en œuvre un plan d’adaptation, et à ce jour, ce nombre a grimpé à 31 %. Un graphique à bandes horizontales se trouve sous chaque cercle. Le graphique du côté gauche indique le nombre total de municipalités qui ont un projet de plan d’adaptation. L’axe vertical du diagramme comprend deux barres : la première, « début du programme », est de couleur verte. La deuxième, « à ce jour », est de couleur bleue. L’axe horizontal indique le nombre de municipalités et comprend six valeurs qui augmentent par multiples de 10 en allant de gauche à droite : 0, 10, 20, 30, 40 et 50. La barre du haut en vert, « début du programme », indique 21 municipalités et la barre du bas en bleu, « à ce jour », 42 municipalités. Le graphique du côté droit indique le nombre total de municipalités qui mettent en œuvre un plan d’adaptation. L’axe vertical du diagramme comprend deux barres : la première, « début du programme », est de couleur rouge. La deuxième, « à ce jour », est de couleur pourpre. L’axe horizontal indique le nombre de municipalités et comprend six valeurs qui augmentent par multiples de 10 en allant de gauche à droite : 0, 10, 20, 30, 40 et 50. La barre du haut en rouge, « début du programme », indique 18 municipalités et la barre du bas en pourpre, « à ce](/sites/default/files/images/programs/mcip/body/mcip-y5-report-maturity-scales-adaptation-w750-fr.gif)
À ce jour, 86 % des municipalités participantes au programme MIC ayant terminé leurs projets d’atténuation ont mis en place un plan de réduction des GES approuvé par le conseil municipal, et plus de la moitié de ces municipalités ont commencé à le mettre en œuvre.
![Deux graphiques circulaires animés montrant le changement du pourcentage des municipalités qui ont un plan d’action local éclairé par les intervenants municipaux et communautaires concernés, et élaboré et approuvé par le conseil municipal, ainsi que le pourcentage de municipalités mettant en œuvre un plan d’action local de réduction des émissions de GES, au début du programme et à ce jour. Le graphique de gauche indique le pourcentage des municipalités ayant un plan d’action local; d’abord vert, il passe au bleu à mesure que les chiffres augmentent : au début du programme, 22 % des municipalités avaient un plan d’action local. À ce jour, ce nombre est passé à 43 %. Le graphique de droite illustre le pourcentage des municipalités qui mettent en œuvre un plan d’action local de réduction des émissions de GES, au début du programme et à ce jour; d’abord orange, il passe au rouge à mesure que les chiffres augmentent : au début du programme, 18 % des municipalités mettaient en œuvre un plan d’adaptation, et à ce jour, ce nombre est passé à 31 %. Un graphique à bandes horizontales se trouve sous chaque cercle. Le graphique de gauche montre le nombre total de municipalités ayant un plan d’action local éclairé par les intervenants municipaux et communautaires concernés, et élaboré et approuvé par le conseil municipal, ainsi que le pourcentage de municipalités qui mettent en œuvre un plan d’action local de réduction des émissions de GES. L’axe vertical du diagramme comprend deux barres : la première, « début du programme », est de couleur verte. La deuxième, « à ce jour », est de couleur bleue. L’axe horizontal indique le nombre de municipalités et comprend six valeurs qui augmentent par multiples de 10 en allant de gauche à droite : 0, 10, 20, 30, 40 et 50. La barre du haut en vert, « début du programme », indique 22 municipalités et la barre du bas en bleu, « à ce jour », 43 municipalités. Le graphique du côté droit indique le nombre total de municipalités qui mettent en œuvre un plan d’action local de réduction des émi](/sites/default/files/images/programs/mcip/body/mcip-y5-report-maturity-scales-mitigation-w750-fr.gif)
Grâce au programme MIC, les municipalités ont pu examiner les risques et explorer les possibilités, ainsi que préparer les membres de leur collectivité à l’aide de plans, de personnel et de soutien interne afin de renforcer leur capacité de résilience.
Répercussions des changements climatiques
Le programme MIC soutient un nombre croissant de municipalités qui prennent des engagements fermes pour réduire les émissions de GES à court et à long terme.
Réductions prévues des émissions de GES et engagements dans le cadre des projets financés par le programme MIC :
977
tonnes de GES en moins par année selon les prévisions
|
Équivaut à 14 655 arbres cultivés pendant 10 ans
|
*Ces résultats sont tirés de sept projets d’immobilisations municipaux réalisés à ce jour. On prévoit que 21 projets d’immobilisations pour l’atténuation des changements climatiques de plus seront menés à bien avant la fin du programme.
|
14 690
tonnes à court terme (2025-2030) Engagements quant à la réduction des émissions de GES
|
Équivaut à 220 357 arbres cultivés pendant 10 ans
|
*Ces résultats sont tirés de 11 plans municipaux réalisés à ce jour. On prévoit que 32 plans pour l’atténuation des changements climatiques de plus seront menés à bien avant la fin du programme.
|
Adaptation aux changements climatiques
Grâce à tous les projets d’immobilisations pour l’adaptation réalisés à ce jour, 11 municipalités économisent collectivement plus de 2 M$ par an en dépenses en immobilisations, en coûts d’entretien et de remise à neuf ainsi qu’en travaux d’amélioration, ce qui permettra à un plus grand nombre de Canadiens de faire face à des phénomènes météorologiques extrêmes dans l’avenir.
Une fois la mise en œuvre complétée :
1 657 142
personnes protégées des conséquences des changements climatiques, dont les conditions météorologiques extrêmes, les canicules et les inondations, à ce jour
|
Équivaut à 4 % de la population canadienne
|
*Ces résultats sont tirés de neuf plans d’adaptation aux changements climatiques réalisés à ce jour. On prévoit que 33 plans de plus seront menés à bien avant la fin du programme.
|
Tirer profit des ressources du programme MIC
Avant d’entreprendre des travaux, les municipalités doivent évaluer, planifier, examiner et mettre à l’essai des solutions à l’échelle locale qui s’inscrivent dans de plus grands projets d’infrastructure. Il faut du temps et de l’argent, et souvent, la plupart des municipalités n’ont pas la capacité financière d’investir dans des projets d’infrastructure à grande échelle qui s’attaquent aux répercussions des changements climatiques. Le programme MIC est là pour remédier à ces difficultés.
À ce jour, les projets subventionnés par le programme MIC ont permis à 39 municipalités et trois organisations d'accéder à plus de 189 M$ de fonds supplémentaires provenant des gouvernements fédéral et provinciaux, des municipalités, d'organisations non gouvernementales et du secteur privé. Entre autres, le programme MIC améliore la résilience au climat à l’échelle locale en offrant aux municipalités de toutes tailles l’accès à des ressources gouvernementales plus importantes, comme le Fonds d’atténuation et d’adaptation en matière de catastrophes (FAAC). Voici quelques exemples :
![Une feuille d’érable vert foncé accompagnée de deux étoiles scintillantes vert foncé : une en haut à gauche et l’autre en bas à droite.](/sites/default/files/images/programs/mcip/icons/mcip-year-in-review-success-stories-icon.png)
La Ville de Surrey, en Colombie-Britannique, a reçu un financement de 76,6 M$ du FAAC pour élaborer des plans de protection de l’écosystème et contre les inondations côtières.
|
![Une feuille d’érable vert foncé accompagnée de deux étoiles scintillantes vert foncé : une en haut à gauche et l’autre en bas à droite.](/sites/default/files/images/programs/mcip/icons/mcip-year-in-review-success-stories-icon.png)
Le Programme d’infrastructure Investir dans le Canada a fourni 12,7 M$ à la Ville de Windsor, en Ontario, pour élaborer son plan directeur de transport actif et une stratégie d’atténuation des inondations.
|
![Une feuille d’érable vert foncé accompagnée de deux étoiles scintillantes vert foncé : une en haut à gauche et l’autre en bas à droite.](/sites/default/files/images/programs/mcip/icons/mcip-year-in-review-success-stories-icon.png)
Le FAAC a également versé 10,7 M$ pour la construction et la rénovation de quatre infrastructures à la Ville de Tecumseh, en Ontario, afin de réduire les effets des tempêtes violentes et des inondations.
|
Le flux de financement du programme MIC : Adaptation
![Un diagramme Sankey illustre la manière dont le programme Municipalités pour l’innovation climatique (MIC) a investi les fonds depuis sa mise en œuvre. Le diagramme commence à gauche et s’élargit vers la droite, prenant la forme d’un cône. Au-dessus du diagramme se trouvent quatre titres : à gauche complètement, « Investissement du MIC », puis « Type de projet », ensuite « Fonds supplémentaires reçus » et, complètement à droite, « Autres sources de financement ». Chaque titre correspond à une ligne verticale qui mène au diagramme et indique à quelle étape se trouve le financement. La section la plus à gauche est vert foncé et comprend une petite icône comportant trois figures de couleur vert foncé, soit un cercle en haut, un triangle en bas à droite et un carré en bas à gauche. Des flèches vert pâle relient le cercle au triangle, le triangle au carré et le carré au cercle. Sous l’icône, on peut lire « Adaptation aux changements climatiques » et le montant de 3,1 M$ représentant l’investissement du MIC. Cinq sections suivent ensuite à droite. La couleur change graduellement de vert pâle à jaune. Les cinq sections se terminent au titre « Type de projet » et sont toutes identifiées par une couleur différente : en partant du haut, ces couleurs sont le bleu foncé, le bleu pâle, le rouge, l’orange et le vert. À droite de ces couleurs se trouvent les types de projet et les montants. En partant du haut, ces derniers sont : Plans, 926 k$, Recherches, 970 k$, Projets d’immobilisations, 750 k$, Subventions de soutien pour le personnel œuvrant contre les changements climatiques, 120 k$, et Cohorte de renforcement des capacités (RGACC), 401 k$. Ces cinq sections sont en vert pâle et se terminent à droite au titre « Fonds supplémentaires reçus », dont elles sont séparées par une ligne vert foncé. Chacune des cinq sections comporte par la suite un nouveau montant. En partant du haut, ceux-ci sont : 86 M$, 36 M$, 50 k$, 85 k$ et 26,5 M$. La section du haut est la plus grande, car elle représente le montant le plus important. La](/sites/default/files/images/programs/mcip/body/mcip-y5-report-sankey-adaptation-w750-fr.jpg)
Le flux de financement du programme MIC : Réduction des émissions de GES
![Un diagramme Sankey illustre la manière dont le programme Municipalités pour l’innovation climatique (MIC) a investi les fonds depuis sa mise en œuvre. Le diagramme commence à gauche et s’élargit vers la droite, prenant la forme d’un cône. Au-dessus du diagramme se trouvent quatre titres : à gauche complètement, il y a « Investissement du MIC », puis « Type de projet », ensuite « Fonds supplémentaires reçus » et complètement à droite se trouve « Autres sources de financement ». Chaque titre correspond à une ligne verticale qui mène au diagramme et indique à quelle étape se trouve le financement. La section la plus à gauche est vert foncé et comprend une petite icône d’un nuage de couleur vert pâle avec le terme « CO2 » à l’intérieur en vert foncé. Une flèche vert pâle sous le nuage pointe vers le bas. Sous l’icône, on peut lire « Réduction des émissions de GES » et le montant de 4,3 M$ représentant l’investissement du MIC. Cinq sections suivent ensuite à droite. La couleur change graduellement de vert pâle à jaune. Les cinq sections se terminent à « Type de projet » et sont identifiées par des couleurs différentes qui sont, en partant du haut, le bleu foncé, le bleu pâle, le rouge, l’orange, et le vert. À droite de ces couleurs se trouvent les types de projets et les montants. En partant du haut, ceux-ci sont : Plans, 807 k$, Recherches, 1,4 M$, Projets d’immobilisations, 1 M$, Subventions de soutien pour le personnel œuvrant contre les changements climatiques, 125 k$, et Cohorte de renforcement des capacités (T2050), 986 k$. Ces cinq sections sont en vert pâle et se terminent à droite à « Fonds supplémentaires reçus », dont elles sont séparées par une ligne vert foncé. Chacune des cinq sections comporte par la suite de nouveaux montants, qui sont, en partant du haut, 13,9 M$, 13,3 M$, 430 k$, 517 k$ et 2,1 M$. La section du haut est la plus grande, car elle représente le montant le plus important. La section en dessous est la deuxième plus grande. La section du bas est la troisième. La section du milieu est la p](/sites/default/files/images/programs/mcip/body/mcip-y5-report-sankey-mitigation-w750-fr.jpg)
Soutenir les membres des PPC
Un grand nombre de collectivités qui reçoivent du financement du programme MIC sont aussi membres du programme Partenaires dans la protection du climat (PPC), un partenariat entre ICLEI – Gouvernements locaux pour le développement durable et la Fédération canadienne des municipalités. Grâce au soutien des conseillers régionaux en changements climatiques du programme MIC, 76 municipalités membres du programme PPC se sont engagées à réduire leurs émissions de GES de 1 488 814 tonnes d’équivalent CO2 d’ici 2025/2030, ce qui équivaut à près de 25 millions d’arbres cultivés pendant 10 ans!
![Un parallélogramme vert dont les angles aigus sont en bas à gauche et en haut à droite. L’ensemble de la figure est divisé en cinq petites sections. Les quatre premières sous-sections sont égales et superposées de manière à former deux colonnes de deux parallélogrammes chacune. Ces sections représentent les deux premiers tiers de tout le parallélogramme, de gauche à droite. La dernière et cinquième section est un parallélogramme qui occupe tout le côté droit. La section du haut à gauche est vert pâle et on peut y lire en texte blanc « 1 032 étapes franchies ». La section immédiatement à droite est d’un vert un peu plus foncé et on peut y lire en texte blanc « 178 nouveaux membres des PPC ». La section en bas à gauche est de la même nuance que la précédente, et on peut y lire en texte blanc « 502 activités de formation technique ». La section immédiatement à droite est d’un vert un peu plus foncé, et on peut y lire en texte blanc « 369 activités de sensibilisation ». La dernière section à droite complètement est d’un vert très foncé, et on peut y lire en texte blanc « Réduction des émissions de GES de 1,4 million de t éq. CO2 d’ici 2025/2030 ».](/sites/default/files/images/programs/mcip/body/mcip-5y-report-pcp-w750-fr.png)
Le réseau du programme MIC
Le programme MIC a formé un réseau de municipalités et d’organismes partout au pays qui se sont engagés à lutter contre les changements climatiques. Ce réseau de renforcement de la capacité a travaillé en collaboration à des projets subventionnés, dans les collectivités de pratiques, à la transmission des connaissances entre pairs et à des événements virtuels.
Le réseau national du programme MIC, qui regroupe plus de 30 partenaires de formation, continue d’offrir son expertise à plus de 550 municipalités et collectivités des Premières Nations pour réduire de façon considérable les GES et s’adapter aux changements climatiques. Grâce à ce réseau d’organismes régionaux et nationaux, le programme MIC a élargi sa portée à des municipalités de toutes tailles au Canada.
Nos partenaires ont offert de la formation et du soutien pratique au personnel et aux décideurs des municipalités, de sorte qu’ils aient les compétences et les outils nécessaires pour planifier des mesures et passer à l’action.
![Une carte minimaliste du Canada, de couleur gris pâle avec de fines lignes blanches séparant les provinces et les territoires. Une légende en haut à gauche de la carte, au-dessus du Yukon, explique la signification des couleurs et des symboles. La légende est composée de quatre éléments : du haut vers le bas, on voit le titre Légende, un point de couleur bourgogne représentant la FCM (à Ottawa, en Ontario), puis une fine ligne et un point de couleur pourpre avec le texte à droite « Financement direct aux partenaires de renforcement des capacités (32) », et une fine ligne et un point de couleur verte avec le texte à droite « Soutien au renforcement des capacités des collectivités et d’autres organismes (633) ». Du côté droit de la carte, juste au-dessus du nord du Québec et de Terre-Neuve-et-Labrador, se trouve une carte en médaillon mettant en exergue Ottawa et les régions du sud de l’Ontario et de l’ouest du Québec. On peut lire au bas du médaillon « Ontario et Québec plus en détail ». La moitié inférieure de la carte du Canada est traversée de lignes courbes qui proviennent de nombreux points et qui passent du Nord au Sud, à l’Ouest et à l’Est. On compte 32 lignes pourpres et 633 lignes vertes.](/sites/default/files/images/programs/mcip/body/mcip-y5-report-network-map-w750-fr.jpg)
Les répercussions de la COVID-19
Le 11 mars 2020, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a déclaré que la COVID-19 était une pandémie mondiale. Pour veiller à la sécurité de son personnel, de ses partenaires et des collectivités où elle est présente, la FCM a suspendu les voyages nationaux et internationaux. Afin de respecter les restrictions nationales et provinciales, les activités en personne ont rapidement été transférées sur des plateformes virtuelles, ce qui n’a eu qu’une incidence limitée sur les activités de renforcement des capacités planifiées pour la cinquième année.
Toutefois, en raison des délais liés à la pandémie, Infrastructure Canada a accepté de prolonger d’une année la mise en œuvre du programme MIC afin que les municipalités puissent mener à bien leurs activités relatives au climat. Ainsi, 67 municipalités financées par le programme MIC ont pu profiter de cette prolongation.
Malgré les nombreux défis que les municipalités ont relevés et continueront de relever en raison de la pandémie, les récipiendaires d’une subvention du programme MIC n’ont jamais perdu de vue leur objectif de bâtir des collectivités plus résilientes. Ils poursuivent leur engagement visant à assurer une relance verte localement et, dans de nombreux cas, à la renforcer.